samedi 29 septembre 2007

Noir clair

tout le jour la pluie
les feuilles orangées sur le sol
Je marche dessus -
(20:31)

Au contrôle, la jeune femme me tend les billets ; je la connais. Je crois. Nous nous regardons l’un l’autre et elle, elle lit longtemps les noms sur les billets. Elle garde les billets et les noms dans sa main, elle ne les donne pas. On ne se remet pas. Pas du tout. Je sais. Enfin, je ne sais pas, je devine. Le contexte. Sûr nous nous connaissions dans une vie d’avant, une vie d’il y a longtemps. Pourtant, c’est paradoxal, je fréquentais moins la Colline à l’époque. Cela dure un moment comme ça. Trois secondes au moins. Nos deux mains sont prêtes : l’une à recevoir les billets, l’autre à les lâcher. Elle les lâche. Elle lâche les billets dans ma main. Nous sourions. Elle très professionnel et moi très con. Bonne soirée. Merci. Je m’en vais. Tu me trouveras à la librairie ou au comptoir. Quelque chose comme un résumé, un raccourci un peu rapide, pour le dire comme ça. Je fais un petit tour, de Werner Schwab à Sarah Kane je regarde et touche des livres. De belles choses à lire ; je file au comptoir écluser un verre, effeuiller le livre. Fumer une Winston for winners aussi. C’est bien, là. Je l’attends. Elle n’a pas du retard et moi de l’avance et c’est très bien comme ça, le verre de vin et le livre et la cigarette et elle qui va venir. Elle vient. Elle ne me voit pas. Je la regarde détailler la salle, elle regarde vite, elle ne regarde pas vraiment, elle cherche le chapeau. Il est là, sur le comptoir, le chapeau. Elle ne le verra pas. Elle me voit. Elle vient. Elle m’embrasse.

jeudi 27 septembre 2007

égocentrisme : autisme, autolâtrie, centre, égoïsme, égotisme, endurcissement, individualisme, narcissisme, personnalité

versus

rancune : aigreur, animosité, dent, haine, hostilité, humeur, malveillance, mauvaise, humeur, rancoeur, ressentiment

(22 :58)

Qu’est-ce que tu crois

Des choses belles s’achèvent chaque jour et chaque minute

Les neurones et la mémoire dans la poussière, les acariens affamés grignotent

mardi 25 septembre 2007

À peine j’actionne le pêne Je sens la mort ? Je sens le vieux ? Salut. J’ouvre grand les fenêtres. Sur le balcon je fume une Winston for winners bien que je ne souhaite pas vraiment fumer. S’accorder un instant de répit. Tu pues la mort que ça suinte et dégouline tout autour de toi, tu ne vois pas les taches glauques et tout le marasme tout autour de toi. Ca va ? C’est la fête mon pote. Bien sûr je ferme ma petite gueule occupée avec la cigarette. Dans la poche le téléphone vrombit vibrionne et affiche un message écrit aimable ; je souris. Mais tu trouves pas que je sens le vieux ? Moi tu vois je pue la clope et toi tu fais des efforts pour mais tu ne sens pas encore la merde. C’est toujours ça de pris ; n’est-ce pas. On dit les choses comme ça. On se carre dans les fauteuils un peu trop rouges à mon goût et il gargouille quelques remugles de paroles, des choses qui devaient être des mots à une époque. Gentil ? Ouais c’est ça. Gentil. Gentil et l’absence de choix tout à fait. Il insiste la crapule. Il se barbouille la gueule de son après-rasage tellement que c’est à vomir. Comme ça je sens moins la mort tu trouves pas ? Les odeurs, le mélange des odeurs il est terrible. Efficace va te faire foutre, ça pue toujours autant dans la cagna. On fait avec. On s’habitue à tout n’est-ce pas. Je ne réponds pas de suite au message écrit, il me faut réserver ça pour plus tard, quand le temps sera pour moi et hors d’ici. Nous restons en chien de faïence quelques minutes. J’y vais, à plus.

lundi 24 septembre 2007

[...] Avance. Creuse-toi. Élague-toi de tes bras. Creuse-toi un trou, tourne-toi, recule. Tu as été mis sur terre pour revivre de la chute dans un trou.

Ah que non ! que non… Ma mère me laissa que deux choix : vivre à la dérive ou finir au futur. Choisir entre deux morts : m’en aller par les pieds, ou périr en surplace.

J’ai ramassé mon fils par mon orifice : je l’ai poussé dans la vie. Dans le hangar de la vie. [...]

Valère Novarina – l’Acte inconnu

L'expression du doute avec les mots de la croyance
Qu'est-ce que tu crois ?

Matin (10:41) ciel bleu ciel gris toits de Paris plombés cheminées rouges soleil jaune et cigarette à la fenêtre

La lettre lue (23:09)

Je n'ai pas peur
Je voudrai être la peur


Le panneau d'affichages (13:05) des trains dans la gare

Qu'est-ce que tu crois ?

Je ne sais pas (45:45)

Il ne faut pas mélanger je crois et je pense (03:17)

A trop vouloir frimer, on s'emmêle les pieds

mercredi 19 septembre 2007

Silences sirupeux alcools vaporeux nuits liquoreuses
Les choses ma foi (22:41)
[otɔn] la saison nouvelle demain elle sera comment la saison automnale fraîche et chaude comment chaleureuse elle sera les jaunes et les oranges et les marrons de la saison l'automne bientôt demain l'équinoxe et la bascule dans un autre mouvement le temps cyclique et la spirale

mardi 18 septembre 2007

Ciel bleu et voile léger gris suspendu, ouate épaisse disséminée, il dessine une cartographie allégorique particulière.

Les jours d’après seront comment. Les jours les doutes et l’éclat terne des sourires claquemurés à quelques encablures loin, très, du jour précédent quand ta main le matin.

Lypémanie (05:21) ?

jeudi 13 septembre 2007

C’est mal débuter la journée. Verser le café chaud dans le cendrier, le premier café. A la place de la tasse zébrée noir et blanc, le premier café dans le cendrier le paquet de cigarettes presque vide. La matinée, elle ne tiendra pas avec aussi peu de Winston for winners ça c’est une putain d’évidence. Et les mégots flottent dans le café dilué avec les cendres, épais et plus gris que noir. Cendré, le café. La vérité aussi crue que l’absence de Heimat. Les sensations dans le bout des doigts et le reste du corps désagrégées. Le réveil pourtant, aucun signe avant-coureur de toutes les saloperies qui s’accumuleront, sûr. J’ai les jeudi mauvais depuis quelques semaines. Va savoir. J’ai les jeudi noirs cette fin d’été. Il faut se faire à cette idée-là comme aux autres. On s’habitue à tout, c’est une raison pour ne pas rester là apathique à baver l’acédie sur les trottoirs des rues de la ville. Elles méritent mieux, les rues de la ville. Les marches à deux ou avec soi c’est très bien aussi. Jeter le cendrier dans l’évier et récupérer les mégots bruns et mouchetés beiges. Avec le liquide, les pellicules colorées et de gainages se détachent du filtre en acétate de cellulose imprégné de nicotine. Verser le reste du café dans la tasse cette fois. La tasse zébrée noir et blanc et très moche ; je l’aime bien. La tasse. Le café dans la tasse. Le café dans la tasse, la première cigarette dans la gueule et là, déjà, c’est un peu mieux. Il me faut craquer une allumette, embraser la cigarette.

mardi 11 septembre 2007

You see, in this world there's two kinds of people, my friend : Those who want things to happen and those who stay in their Ivory tower. You, you stay in your Ivory tower.

lundi 10 septembre 2007

Les toits de la ville sont bleus plombés et s’étirent et se confondent avec la nuit. La tabatière reste ouverte je fume parfois une Winston for winners la main à l’extérieur touche le zinc et d’un côté l’on voit le Panthéon, dans une trouée des toitures un clocher de l’Hôtel de Ville et de l’autre on ne voit pas le noir de la nuit est trop fort, le Sacré cœur –avec le jour il apparaîtra très soudain drapé d’une brume aussi laiteuse que sa façade est crayeuse – dit-elle ; en face depuis le toit de cette petite maison le gros cube du bâtiment Beaubourg comme une excroissance étrange aux angles trop droits et simples. Le noir de la nuit gomme les complexions singulières. Nous parlons depuis la rue Watt mal enterrée et la nuit s’achève. La bouteille de vin et les verres restent sur la table, buvons un café. Les tasses sont fines, le contact des lèvres et de la faïence agréable et la contenance exacte. Celle qu’il faut, que j’aime. Elle parle encore et dit des mots dans une langue que je ne comprends pas, à la fois étrangère et proche. Sa langue de la tendresse, la langue des contes, la langue que je n’apprends pas. Le ciel devient gris et se mélange avec les toits de la ville. Les nuages se disloquent s’effacent et cèdent aux bleus striés blancs et gris. Les nuances d’une aurore particulière et anonyme un matin la petite tasse bue dans une main et la cigarette dans l’autre. La nuit est inscrite sur son visage, ses traits tirés et la veine bleue et noire sous l’œil droit apparaît.

samedi 8 septembre 2007

Les dahlias dans le jardin sont rouges et noirs ; très beaux. Ils se balancent doucement avec le vent et depuis le banc en bois marron et noir je ne les vois plus. Le grand cerisier dont les branches s’étirent et s’évasent très basses et très loin de son tronc, les feuilles sont encore vertes et je ne vais pas jusqu’au belvédère. Je ne veux pas ; je lis sur le banc un livre de Marguerite Duras, un autre livre, à S.Thala. La statue fut enlevée, je ne sais pour quelles raisons, ni où elle se trouve maintenant, la statue dont je ne parle pas dans ma spirale. Je ne lis plus. La femme est assise dans le sable et les deux hommes la regardent, alors je ne lis plus. Pas de suite. Je pose le livre et voudrai dormir sur le banc dans le jardin. Les arbres ne sont pas timides et le ciel dedans est vert, bleu, blanc ; il se balance et bruisse.

vendredi 7 septembre 2007

Je ne peux rien dire.

Je ne peux rien écrire.

Il y aurait une écriture du non-écrit. Un jour ça arrivera. Une écriture brève, sans grammaire, une écriture de mots seuls. Des mots sans grammaire de soutien. Egarés. Là, écrits. Et quittés aussitôt.

Marguerite Duras, Ecrire -

jeudi 6 septembre 2007

Erste Gewißheit
Ich kenne keine Heimat

Niemals (03:51)
Ich habe keine Angst
Mehr (11:03)

mardi 4 septembre 2007

[kɔlε:ʀ]
Mathilde atrabilaire amaigrie, en éruption, éructe aigrie sa colère bleue, terrible, redoutable, grogne tremble ourdit de drôles d’idées, rêve d’hippogriffes agressifs grinçants et vengeurs, gratte et griffonne avec ses griefs de piètres épigraphes.

lundi 3 septembre 2007

[mεʀd̥] / [mεʀdje]

exprime l'irritation exprime l'exaspération être comme une merde une pompe à merde rester là planté exprime l'indignation exprime le désespoir enfoncé fiché fixé plaqué planté comme une merde exprime l'impuissance comme une mouche à merde et couvert de merde les deux yeux ronds exprime la déception exprime le dépit exprime l'impatience exprime l'étonnement couverts de merde proverbe de merde plus on remue la merde plus elle pue et le coup de merde terrible dans la gueule exprime la surprise exprime l'admiration exprime le refus exprime la volonté du locuteur de faire taire quelqu’un et/ou de cesser de faire quelque chose le coup de cafard un coup de merde dans la mouise c’est aussi avoir le nez dans la merde exprime le fait que le locuteur tient quelqu’un ou quelque chose pour négligeable ou dérisoire nom de dieu de bordel de merde se tenir là dans la merde jusqu’au cou jusqu’aux yeux dans la merde jusqu’au yeux dans un bourbier un merdier exprime qu'il ne tient aucun compte de la chose ou de la personne un bazar une chierie l’emmerdement et ne pas faire sa merde ne pas traîner quelqu’un dans la mouscaille exprime s'adresse formellement à quelqu’un ou à quelque chose dans la merde et secouer la merde et foutre sa merde et si avoir quelqu’un à la merde c’est alors je suis à la merde est possible exprime l'irritation exprime l'exaspération exprime l'indignation exprime le désespoir d’une merdique merderie là vache de merde totale et la merde exprime l'impuissance exprime la déception exprime le dépit dans les yeux quelque part j’ai merdoyé exprime l'impatience exprime l'étonnement ou merde être comme une merde exprime la surprise exprime l'admiration exprime le refus une pompe à merde rester là exprime la volonté du locuteur de faire taire quelqu’un et/ou de cesser de faire quelque chose…

[gœl]²

toi ta gueule à toi la tienne ta gueule ferme ta gueule ouvre ta gueule plutôt ta gueule que tu ouvres ta gueule c’est du subjonctif présent ta gueule tu vas la fermer ta gueule l’ouvrir ta gueule ferme ta gueule ouvre ta gueule c’est de l’impératif c’est impératif ta gueule que tu ouvres ta gueule c’est impératif que ouvres ta gueule que tu n’ouvres pas ta gueule c’est impérieux ta gueule unilatérale périlleux ta gueule ton claque-merde ta figure ta margoulette ta poire ta tête ta tronche ton visage ta gueule sois pas bégueule toi viens ta gueule on va s'en mettre plein la gueule ta gueule tu vas l’ouvrir ton claque-merde ta gueule ta fine gueule t’es fine gueule et ma gueule de bois en béton armé avec de vrais morceaux d’acier dedans dans ta gueule cogne la sagesse des nations ta gueule un truc à s’emporter la gueule allez ferme ta gueule boucle ta gueule ouvre ta gueule donne de la gueule pousse un coup de gueule t’es fort en gueule toi toi ta gueule toi et ta grande gueule plutôt crever la gueule ouverte que d’ouvrir la gueule fermer ta gueule ta gueule d'empeigne ta gueule de raie ta gueule de con ta gueule de rat avec ta gueule de rat histoire de se fendre la gueule de se fendre la poire tu fais une sale gueule une drôle de gueule t’en fais une drôle de gueule tu fais la gueule tu fais la tronche tu me tombes sur le coin de la gueule avec ta gueule de gueulard aphone ta gueule enfarinée ton sourire aux lèvres pâles et mordues la sale gueule au bord de tes lèvres on s’en paie une bonne gueule comme un canon chargé jusqu'à la gueule vas-y gueule mais gueule avec ta gueule tu gueules gueule comme un putois gueule un peu pour voir gueule comme un cochon qu’on égorge et gueule un peu plus fort encore que je vois ta gueule à toi ta gueule à toi la tienne ta gueule ferme ta gueule ouvre ta gueule plutôt ta gueule que tu ouvres ta gueule…

Ensuite se réveiller. Ensuite se réveiller, se lever. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer la première Winston for winners . Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer la première Winston for winners et se brosser les dents. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer la première Winston for winners et se brosser les dents, enfiler la veste. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer la première Winston for winners et se brosser les dents, enfiler la veste, claquer la porte. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer la première Winston for winners et se brosser les dents, enfiler la veste, claquer la porte, dévaler l’escalier. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer la première Winston for winners et se brosser les dents, enfiler la veste, claquer la porte, dévaler l’escalier, la rue. Ensuite se réveiller, se lever, pousser la porte de la salle d’eau, entrer dans la douche régler les mélangeurs et laisser filer l’eau sur le corps à savonner, rincer, sécher et vêtir d’abord un caleçon propre puis un pantalon, une chemise, noirs tous trois ce n’est pas tout à fait un hasard, des chaussettes bigarrées elles détonnent avec l’ensemble et enfin lacer les chaussures ; la journée débute il faut boire un café et fumer la première Winston for winners et se brosser les dents, enfiler la veste, claquer la porte, dévaler l’escalier, la rue et acheter le journal.

samedi 1 septembre 2007

Toi tu es très bien comme ça toi tu es bicolore toi tu es effilée comme la lame d’un rasoir e blanc a noir et les consonnes donnent la musique