mardi 30 octobre 2007

Le chat somnole
tranquillement sur le lit.

Leçon de bons sens.

jeudi 18 octobre 2007

Toutes ces souffrances qu’avec soin nous prodiguons

lundi 15 octobre 2007

Les problèmes sont toujours un peu (45:45)
Un jour
Dans le rêve (05:43)
les mots sont disparition absence anéantissement destruction écroulement effondrement extinction ruine suppression
Le réveil (05:43) est avec toi et la perte

[…]

Je pense à toi, ça ne m'appartient pas en propre

Je pense à toi, des bouts de pensées, au pluriel & en minuscules, insolentes ou tendres, fixées comme des jalons parmi d'autres, des échos incertains & tourmentés

Je pense à toi, tout confus, tout illisible, toujours dramatique, toujours bref

Je pense à toi, je pare au plus blessé

Je pense à toi, je force, j'abrite, je recueille, je transperce, je réunis, je brutalise, je salis je m'évapore

Je pense à toi, trente mille sacrifices

Je pense à toi, où est ta semaine, quelle est ta fête, ton anniversaire, quel jour est celui de ta présence ?

Je pense à toi, quels monuments, documents, preuves, témoins ?

Je pense à toi, plus loin, plus loin que toi, plus haut, plus haut que ton image, comme en surplomb, au-delà des lacs

Partir en forêt, connaitre des arbres & occuper ses mains, ses pieds. Je ne pense plus à toi. Partir […]

Je pense à toi ça ne prouve rien

[…]

Franck Smith

jeudi 4 octobre 2007

С днём рождения Спутник

mercredi 3 octobre 2007

Wo denn sind wir ?

Ich habe keine Angst

Grau Weiß und so weiter

(01:52)

Chose(s), liste(s)

La lettre de Wyncote, PA ; illisible.

Le courriel reçu à 21:58 auquel je ne réponds pas.

lundi 1 octobre 2007

Accroupi sur le parvis devant Beaubourg c’est un joli boxon et les bruits du concert à me casser les oreilles, pour ce qui est de la musique on repassera. Je regarde la pile de chaussures. La lutte contre les bombes à sous-munitions. Quelque chose comme ça. Ce qui est terrible, c’est comment je m’en cogne. Quelque chose de formidable, ça. Le désintérêt, l’absence de compassion Plus tard, je regarderai avec attention les hommes et femmes, les militants, remballer très comme il faut les chaussures, la pile haute, au fort symbole. Je l’attends et fume une Winston for winners, histoire de faire quelque chose, elle n’est pas en retard et moi en avance. Le film de Erice il débutera en retard mais ça je ne le sais pas et ce n’est vraiment pas nécessaire de trépigner. Elle vient. Je la vois de loin arriver. Je reconnais sa démarche chaloupée. Malgré ses lunettes, elle ne repère de suite le chapeau. Ni rien. Je fais un signe. Ce que c’est que d’être transparent, interchangeable. On s’y fait. On se fait à tout. On croit des choses. On dit des choses on peut dire Malakoff ou jardin potager, on sait bien que ce n’est pas vrai mais, quoi, une blague. N’importe quoi. Malgré tout, on ne se dit pas tout à fait que ça va disparaître comme ça. Aussi vite. Aussi quoi ? Comme ça. Des choses comme toi tu es très bien et très conne aussi. Oui. On continue. On laisse de côté des choses. Le goût dans la bouche, amer, on sait qu’il va passer. Le on très impersonnel et plurilatéral. On se fait à tout.